vendredi 17 juillet 2015

[manga] The best lover




Nom du titre en V.O : Gokujô no Koibito
Nom du titre en V.F : The best lover
Auteur : MINASE Masara
Date de parution : 2012
Edition : Taifu comics
Nombre de tomes : 4 (série complète)



Résumé

Mashiro Kuniyoshi est le manager d’Akito, le mannequin-vedette de l’agence. Un jour, il est obligé de prendre en charge Yoshimi Sadu, un gosse de riche arrogant et bien trop sûr de lui. En plus de devoir supporter le caractère exécrable de son modèle, Mashiro va devoir faire face à sa curiosité concernant les relations sexuelles entre hommes. Yoshimi, qui nourrit une certaine jalousie envers Akito, deviendra encore plus entreprenant avec Mashiro en apprenant que ces deux hommes ont eu une liaison. Mais voilà, tant que Yoshimi n’aura pas atteint le niveau d’Akito, Mashiro ne sortira pas avec lui, ce qui n’empêchera pas le jeune homme de contraindre son manager à coucher avec lui. Parallèlement, Akito qui est rentré au Japon, se montre possessif envers Mashiro…


Mon avis

C’est toujours un réel plaisir d’ouvrir un manga de Masara Minase. J’avais déjà lu cette série, en scan avant sa publication et une fois encore à sa sortie sans jamais l’avoir chroniquée. Je profite donc que je relis la série pour donner mon avis sur cette série. Et le premier qui dit que je ne suis pas objective, ‘tention à lui !!!

Yoshimi Suda veut devenir mannequin et sur recommandation de son père, riche et influent, il est pris en charge par Masahiro Kuniyoshi, un ancien mannequin devenu manager. Mais Yoshimi est un adolescent capricieux, orgueilleux et colérique et Masahiro fait tout pour le faire changer d’avis sur son orientation professionnel, sans succès.

Lorsque Yoshimi découvre l’homosexualité de Masahiro, celui-ci ayant une liaison avec le mannequin Akito, l’adolescent use du chantage pour parvenir à ses fins et sans le moindre scrupule, il demande à son manager de lui apprendre le sexe entre hommes…

D’un avis strictement objectif (si si !!!), j’ai trouvé l’histoire vraiment très sympa et le scénario original, puisqu’il prend place dans le monde du mannequinat, ce qui reste tout de même un domaine peu exploité dans le yaoi.

L’auteur nous plonge dans son univers dès les premières pages, nous présentant les personnages au fur et à mesure des pages et de leur apparition dans le manga.

En premier lieu, on fait la connaissance de Masahiro, ancien mannequin reconverti en manager.  Séduisant, impliqué et gentil, il est apprécié de tous et beaucoup de mannequins rêvent de l’avoir comme manager. Mais c’est à Yoshimi à qui reviendra cette chance.

Yoshimi quant à lui est un adolescent arrogant et prétentieux. Egoïste et capricieux, il croit que tout lui est du et que tout doit lui tomber directement dans les bras, notamment la célébrité. Issu d’une famille aisé, son père étant quelqu’un d’influent, il a toujours obtenu tout ce qu’il désirait, d’où son soudain désir de devenir mannequin.

J’apprécie beaucoup le caractère de Masahiro qui n’hésite pas une seconde à remettre Yoshimi à sa place et à lui faire prendre conscience qu’il n’est rien qu’un débutant et que si son physique est avantageux, cela ne fait pas tout. Ce qui a le don d’énerver et de vexer l’adolescent.
Et bien que Masahiro soit le personnage passif lors des scènes de sexe, il n’en a pas moins un caractère prononcé et affirmé et n’hésite pas à dire « non » lorsqu’il n’est pas d’accord. Du coup, on a un « uke » insoumis, ce qui diffère tout de même pas mal de certaines séries dans lesquelles le passif reste passif quoi qu’il advienne.
C’est cette facette de la personnalité de Masahiro que j’apprécie particulièrement.

Par la suite, on fait la connaissance d’un troisième personnage qui, bien que secondaire à tout de même son importance. Il s’agit d’Akito, le premier mannequin dont Masahiro à eut à s’occuper et accessoirement son amant occasionnel.

Très vite on se rend compte qu’Akito et Yoshimi ne s’apprécient pas, le second étant viscéralement jaloux du premier, dont il envie son statut de mannequin reconnu et adulé et sa relation avec Masahiro.
Du coup, par défi pour Yoshimi et jeu pour Akito, les deux hommes s’embarquent dans une guerre puérile pour savoir lequel d’entre eux héritera de Masahiro.

Une fois n’est pas coutume, les graphismes sont juste sublimes. On reconnait parfaitement le style de Masara Minase dont les dessins sont fins et aux traits délicats, presque féminins, de ses personnages. L’absence de détails prononcés rend les dessins légers et agréables à l’œil, les pages n’étant pas surchargées. 

L’auteur semble également particulièrement apprécier les gros pla
ns sur les visages de ses personnages dont les émotions sont rendues avec savoir-faire et précision.
Les scènes de sexe quant à elles sont assez présentes tout au long du manga. Mais loin d’être vulgaires, elles sont détaillées avec juste ce qu’il faut de sensualité.


En deux mots, ce manga est une excellente redécouverte dont je ne me lasse pas ! Une histoire très sympa, des personnages attachants et un dessin accrocheur ! Que demander de mieux ? Yaoiste ou non, vous ne connaissez pas encore cette série ? Mais qu’attendez-vous ?!

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