samedi 8 août 2015

L'aube d'Avaryan T.1 L'héritier du soleil




Nom du titre en V.O : The Hall of the Mountain King
Nom du titre en V.F : L’héritier du Soleil
Série : L’aube d’Avaryan
Auteur : Judith Tarr
Date de parution : 2001
Edition : Pocket


Ma note : 





Résumé

Il venait du sud, presque un homme, prêtre du Dieu Soleil et jeune guerrier dont de vrais combats n’avaient pas encore prouvé la valeur. Dans sa main, il y avait incrusté un morceau d’or qui le brûlait, lui rappelant sans cesse qu’il était le fils du dieu. Il était aussi le petit-fils du roi d’Han-Ianon, né de sa fille chérie, jadis enfuie pour se consacrer au Soleil et lui donner un enfant.

On l’espérait depuis des décennies et l’on fêta son retour, mais tous ne se mêlèrent pas à la fête. Un autre espérait hériter du trône, lui aussi descendant du roi, mais conçu hors des liens du mariage. Sa mère était une princesse étrangère, jadis otage de guerre, devenue favorite à la mort de la reine. Dans les profondeurs de la nuit elle se transformait en grande prêtresse d’un culte maudit. Lui était le plus puissant guerrier du royaume, le chef des armées, il attendait son heure pour porter la couronne. Pour rien au monde il n’y renoncerait.

Et au combat des hommes allait se mêler celui des dieux, d’un côté la lumière, de l’autre l’ombre, soleil contre obscurité, magie du jour contre magie de la nuit.


Mon avis

Ces temps-ci je suis beaucoup moins attirée par les nouvelles sorties, ce qui est un double avantage. D'un c'est de sacrées économies que je fais chaque mois et de deux, n'ayant pas de nouveautés à lire, cela m'oblige à me consacrer à ma vieille pal ! Vous savez, ces livres qui s'empilent et traînent des années durant, entassés dans la bibliothèque et que, depuis tout ce temps, on a toujours pas lu...
L'héritier du Soleil faisait parti de cette liste, jusqu'à la semaine dernière...

Le Roi d'Han-Ianon attend désespérément le retour de sa fille, partie depuis deux décennies. Un jour, alors qu'il guette une fois de plus de retour de son enfant chérie, un étranger, Mirain, se présente à lui et lui révèle être le fils de sa défunte fille, engendré par le Dieu Soleil lui-même.
Retrouvant en ce jeune garçon sortit de nulle part une part de sa fille, le roi l'accueille à la cours. Mais tous ne voient pas l'arrivée du Prince d'un bon oeil et bientôt des complots se forment pour évincer le nouvel arrivant, rival du Prince Moranden...

Lorsque j'ai ouvert ce livre, je ne savais absolument pas à quoi m'attendre, n'ayant eu aucun avis négatif ou positif sur celui-ci. Du coup, c'est sans préjugés que j'ai entamé ma lecture. Cependant, si le texte est indéniablement bien écrit, l'histoire laisse un peu à désirer...
L'action se fait attendre sur des pages et des pages pour finalement n'arriver vraiment que sur le dernier quart du livre. Du coup, durant toute ma lecture, je me suis un peu ennuyée, certains passages étant longs et sans intérêts.
J'ai trouvé ça vraiment dommage parce que c'est vrai que, ce point mis à part, l'histoire reste plutôt agréable à lire dans l'ensemble.

Les personnages sont intéressants à défaut d'être attachant. L'auteur n'est pas entré dans les détails les concernant, du coup, on a beaucoup de mal à s'attacher à eux comme on le ferait pour n'importe quelle autre série de Fantasy.
Si le Prince Mirain reste le pion central de l'histoire, il n'a par contre rien d'extraordinaire. Ce qui est dommage car l'auteur aurait réellement pu approfondir ce personnage et le rendre intriguant. Mais non, comme pour les autres, elle s'est contentée de le survoler. Dites-vous qu'il est cependant, sans doute le personnage le plus travaillé du livre avec Vadin, son garde du corps. Pour les autres, c'est le minimum syndical.

En clair, un livre qui finit un peu mieux qu'il n'a commencé, sans pour autant être inoubliable. Une lecture relativement agréable mais sans plus.

1 commentaire:

  1. Judith Tarr écrit super bien (tellement bien d'ailleurs que même la mauvaise traduction de la maison d'édition n'arrive pas à le cacher, c'est dire).
    Mais on s'ennuie un peu et les personnages nous laissent un peu indifférent. Il ne se passe jamais rien.
    On savoure la prose et à la fin, on passe à autre chose sans que le texte ne nous ait marqué plus que ça.

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