Nom du
titre en V.O : Gokujô no Koibito
Nom du
titre en V.F : The best lover
Auteur : MINASE
Masara
Date de
parution : 2012
Edition : Taifu
comics
Résumé
Mashiro
Kuniyoshi est le manager d’Akito, le mannequin-vedette de l’agence. Un jour, il
est obligé de prendre en charge Yoshimi Sadu, un gosse de riche arrogant et
bien trop sûr de lui. En plus de devoir supporter le caractère exécrable de son
modèle, Mashiro va devoir faire face à sa curiosité concernant les relations
sexuelles entre hommes. Yoshimi, qui nourrit une certaine jalousie envers Akito,
deviendra encore plus entreprenant avec Mashiro en apprenant que ces deux
hommes ont eu une liaison. Mais voilà, tant que Yoshimi n’aura pas atteint le
niveau d’Akito, Mashiro ne sortira pas avec lui, ce qui n’empêchera pas le
jeune homme de contraindre son manager à coucher avec lui. Parallèlement, Akito
qui est rentré au Japon, se montre possessif envers Mashiro…
Mon
avis
C’est
toujours un réel plaisir d’ouvrir un manga de Masara Minase. J’avais déjà lu
cette série, en scan avant sa publication et une fois encore à sa sortie sans
jamais l’avoir chroniquée. Je profite donc que je relis la série pour donner
mon avis sur cette série. Et le premier qui dit que je ne suis pas objective,
‘tention à lui !!!
Yoshimi
Suda veut devenir mannequin et sur recommandation de son père, riche et
influent, il est pris en charge par Masahiro Kuniyoshi, un ancien mannequin
devenu manager. Mais Yoshimi est un adolescent capricieux, orgueilleux et
colérique et Masahiro fait tout pour le faire changer d’avis sur son
orientation professionnel, sans succès.
Lorsque Yoshimi découvre l’homosexualité de Masahiro, celui-ci ayant une liaison avec le mannequin Akito, l’adolescent use du chantage pour parvenir à ses fins et sans le moindre scrupule, il demande à son manager de lui apprendre le sexe entre hommes…
D’un avis
strictement objectif (si si !!!), j’ai trouvé l’histoire vraiment très
sympa et le scénario original, puisqu’il prend place dans le monde du
mannequinat, ce qui reste tout de même un domaine peu exploité dans le yaoi.
L’auteur nous plonge dans son univers dès les premières pages, nous présentant les personnages au fur et à mesure des pages et de leur apparition dans le manga.
En
premier lieu, on fait la connaissance de Masahiro, ancien mannequin reconverti
en manager. Séduisant, impliqué et
gentil, il est apprécié de tous et beaucoup de mannequins rêvent de l’avoir
comme manager. Mais c’est à Yoshimi à qui reviendra cette chance.
Yoshimi
quant à lui est un adolescent arrogant et prétentieux. Egoïste et capricieux,
il croit que tout lui est du et que tout doit lui tomber directement dans les
bras, notamment la célébrité. Issu d’une famille aisé, son père étant quelqu’un
d’influent, il a toujours obtenu tout ce qu’il désirait, d’où son soudain désir
de devenir mannequin.
J’apprécie
beaucoup le caractère de Masahiro qui n’hésite pas une seconde à remettre
Yoshimi à sa place et à lui faire prendre conscience qu’il n’est rien qu’un
débutant et que si son physique est avantageux, cela ne fait pas tout. Ce qui a
le don d’énerver et de vexer l’adolescent.
Et bien que Masahiro soit le personnage passif lors des scènes de sexe, il n’en a pas moins un caractère prononcé et affirmé et n’hésite pas à dire « non » lorsqu’il n’est pas d’accord. Du coup, on a un « uke » insoumis, ce qui diffère tout de même pas mal de certaines séries dans lesquelles le passif reste passif quoi qu’il advienne.
C’est cette facette de la personnalité de Masahiro que j’apprécie particulièrement.
Et bien que Masahiro soit le personnage passif lors des scènes de sexe, il n’en a pas moins un caractère prononcé et affirmé et n’hésite pas à dire « non » lorsqu’il n’est pas d’accord. Du coup, on a un « uke » insoumis, ce qui diffère tout de même pas mal de certaines séries dans lesquelles le passif reste passif quoi qu’il advienne.
C’est cette facette de la personnalité de Masahiro que j’apprécie particulièrement.
Par la
suite, on fait la connaissance d’un troisième personnage qui, bien que
secondaire à tout de même son importance. Il s’agit d’Akito, le premier
mannequin dont Masahiro à eut à s’occuper et accessoirement son amant
occasionnel.
Très vite
on se rend compte qu’Akito et Yoshimi ne s’apprécient pas, le second étant
viscéralement jaloux du premier, dont il envie son statut de mannequin reconnu
et adulé et sa relation avec Masahiro.
Du coup,
par défi pour Yoshimi et jeu pour Akito, les deux hommes s’embarquent dans une
guerre puérile pour savoir lequel d’entre eux héritera de Masahiro.
Une fois
n’est pas coutume, les graphismes sont juste sublimes. On reconnait
parfaitement le style de Masara Minase dont les dessins sont fins et aux traits
délicats, presque féminins, de ses personnages. L’absence de détails prononcés
rend les dessins légers et agréables à l’œil, les pages n’étant pas
surchargées.
L’auteur semble également particulièrement apprécier les gros plans sur les visages de ses personnages dont les émotions sont rendues avec savoir-faire et précision.
Les
scènes de sexe quant à elles sont assez présentes tout au long du manga. Mais
loin d’être vulgaires, elles sont détaillées avec juste ce qu’il faut de
sensualité.
En deux
mots, ce manga est une excellente redécouverte dont je ne me lasse
pas ! Une histoire très sympa, des personnages attachants et un dessin
accrocheur ! Que demander de mieux ? Yaoiste ou non, vous ne
connaissez pas encore cette série ? Mais qu’attendez-vous ?!
Jolie chronique !
RépondreSupprimerA relire !