Nom
du titre en V.O : The beacon at Alexandria
Nom
du titre en V.F : Le phare d’Alexandrie
Auteur :
Gilian Bradshaw
Date
de parution : 1988
Editions :
Albin Michel
Résumé
Ephèse, Asie Mineure, en l’an 371…
Charis, 16 ans, est passionnée par la médecine. Elle lit Hippocrate, soigne les
chevaux et dissèque les oiseaux morts. Mais la médecine est un art interdit aux
femmes.
Charis décide de se rendre à Alexandrie
en se faisant passer pour un eunuque. Commence alors une incroyable carrière de
médecin attitré d’un archevêque, chef d’un hôpital militaire, prisonnière des
Goths qui apprécient ses talents, Charis vole de victoire en victoire.
Mais sous l’habit de l’eunuque bat le cœur
d’une jeune femme qui n’est pas insensible au charme du bel Athanaric. Charis
devra-t-elle éternellement dissimuler ses sentiments ?
Mon avis
La première fois que j'ai lu ce livre, je devais
avoir une quinzaine d'année. C'est ma mère qui me l'a fait découvrir en me
disant : "tien, celui-là, tu devrais aimer !". Et effectivement, j'ai
aimé.
Charis à seize ans et sa passion c'est la médecine.
Mais lorsque l'on est une jeune fille noble au temps de l'Empire Romain, ce
n'est pas toujours très bien vu... Et lorsque son père lui impose un mariage
avec un homme cruel et qui prend plaisir à l'être, Charis refuse et s'enfuie de
chez elle.
Elle part étudier la médecine à Alexandrie en se faisant passer pour un eunuque, Chariton. Là, elle fera des rencontres qui bouleverseront le cours de sa vie et accomplira son rêve de devenir médecin…
Elle part étudier la médecine à Alexandrie en se faisant passer pour un eunuque, Chariton. Là, elle fera des rencontres qui bouleverseront le cours de sa vie et accomplira son rêve de devenir médecin…
Charis est une jeune femme téméraire, indépendante,
volontaire et déterminée. Ce qui est plutôt rare pour l’époque où les jeunes
filles se devaient d’être dociles et obéissantes à leur père et à leur mari.
Elles n’avaient que très peu de libertés et leurs tâches principales
consistaient à gérer la maison et s’occuper des enfants.
J’admire sa force de caractère et la volonté à toute épreuve qui l’anime. Malgré des épreuves difficiles où beaucoup auraient déjà baissé les bras, elle s’efforce à donner tout ce qu’elle possède pour réaliser son rêve et accomplir ce qu’elle à toujours voulu faire. Pour cela, elle est prête à abandonner tout ce qui lui est cher et à faire de lourds sacrifices.
C’est cette détermination qui fait que j’apprécie énormément ce personnage.
J’admire sa force de caractère et la volonté à toute épreuve qui l’anime. Malgré des épreuves difficiles où beaucoup auraient déjà baissé les bras, elle s’efforce à donner tout ce qu’elle possède pour réaliser son rêve et accomplir ce qu’elle à toujours voulu faire. Pour cela, elle est prête à abandonner tout ce qui lui est cher et à faire de lourds sacrifices.
C’est cette détermination qui fait que j’apprécie énormément ce personnage.
Au fil du livre, on rencontre de nombreux autres
personnages. Athanaric, Sébastien, Athanase, Philon… Autant de personnages qui
croiseront la route de Charis et que j’ai appris à apprécier au fil de ma
lecture.
Difficile d’expliquer pour chacun la raison pour
laquelle je les apprécie. Ils ont tous leur caractère, leurs qualités et leurs
défauts… Athanaric le messager goth un peu trop curieux, Philon, le médecin
juif et maître de Charis, Athanase, le vieil évêque têtu, Sébastien, le duc charmant
et cultivé…
Tous sont attachants pour bien des raisons.
Tous sont attachants pour bien des raisons.
Le texte est écrit à la première personne et on
suit le point de vue de Charis, ce qui permet au lecteur de mieux se fondre
dans la peau du personnage. Du coup, on s’implique davantage et on ressent bien
mieux ses émotions et ses sentiments.
De plus, le texte est tout simplement superbe. Ecrite d’une façon simple, fluide et légère, l’histoire devient très vite prenante et il nous est rapidement impossible de poser le livre tant on est littéralement emporté par le récit. La plume délicate et poétique de l’auteur est un pur ravissement.
De plus, le texte est tout simplement superbe. Ecrite d’une façon simple, fluide et légère, l’histoire devient très vite prenante et il nous est rapidement impossible de poser le livre tant on est littéralement emporté par le récit. La plume délicate et poétique de l’auteur est un pur ravissement.
Le seul petit point négatif à ce texte, serait
selon moi, l’utilisation à profusion des titres des personnages, tels que
« Le très estimé », « Le très noble » ou encore
« Votre prudence » entre autres. Je suppose, qu’au IVème siècle,
c’était la façon de s’exprimer, mais pour nous, lecteur du XXIème siècle, je
dois dire que ça perturbe un peu.
J’admire l’énorme travail de recherches qu’à
effectué l’auteur pour rendre son roman aussi réel et vraisemblable que
possible. Et ce à tous les niveaux. Que ce soit sur les plantes et leurs vertus
thérapeutiques, sur la situation politique et religieuse de l’Asie et du
Moyen-Orient au IVème siècle après J.C., où encore sur les coutumes et les
habitudes de vie à cette époque.
Tous ses petits détails rendent le récit d’autant plus crédible et nous plonge, nous lecteur, dans un véritable saut dans le temps.
Tous ses petits détails rendent le récit d’autant plus crédible et nous plonge, nous lecteur, dans un véritable saut dans le temps.
On notera également qu’il n’est pas toujours
évident de ce faire une idée de la façon dont les gens vivaient à l’époque où
se déroule l’histoire. Mais grâce à ses recherches l’auteur nous en offre une
vision concrète et détaillée.
Avec Le phare d’Alexandrie, Gillian Bradshaw nous
offre un roman historique de grande qualité. Un livre dont on ne se lasse pas
de le lire et le relire encore et encore… Un roman qui fut et qui restera un
énorme coup de cœur !
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