L'Ange de l'Empereur

Nom du titre en V.F : L’ange de l’Empereur

Auteur : Virginie Zurbuchen

Date de parution : 2010

Edition : The Book edition

Ma note : 

Résumé

Il a suscité le mépris et le dégoût, puis la haine et la jalousie et enfin l’admiration, l’amour et le respect. C’est le récit d’un esclave nommé Yi-Jie, qui attire la pitié d’un Empereur et obtient sa protection ; l’histoire d’un enfant qui ne mérite pas le rang qu’on lui donnera, ni l’amour que son souverain lui vouera. Un enfant puis un homme dont la voix enchanteresse sera connue dans tout l’Empire du Milieu. Ses sentiments purs et inconditionnels lui vaudront d’être appelé l’Ange de l’Empereur. Ses chants parviendront jusqu’aux oreilles des Dieux, qui prendront la décision de l’accueillir parmi eux à sa mort. Mais pour cela, il faudra que Yi-Jie mène une vie loin de tout péché. Qian, le Dieu Lunaire, pourra-t-il le protéger de lui-même ?

Mon avis

Yi-Jie est vendu comme esclave par ses parents lorsqu’il a douze ans. Il mène une vie difficile au palais impérial. Un jour, il est repéré par l’empereur, un adolescent à peine plus âgé que lui. D’esclave, il deviendra alors serviteur puis finalement, gagnera sa liberté et restera au service de l’empereur à qui il offrira sa voix. Il parviendra à séduire les dieux qui, afin de pouvoir profiter de la beauté de sa voix, souhaitent l’accueillir à leur côté à sa mort. Pour cela, ils envoient Qian, le dieu de la lune pour veiller sur lui et le protéger des péchés qui pourraient le tenter. Mais Qian parviendra-t-il à mener à bien la mission qui lui a été confiée ?

Avec ce récit, Virginie Zurbuchen nous offre un roman poétique et sensible. Il semblerait que l’auteur favorise davantage la psychologie de ses personnages, approfondissant leurs sentiments et leurs émotions afin de les transmettre au lecteur avec une rare intensité, plutôt que l’action et le suspense.

Les personnages sont recherchés et travaillés, cela se ressent dans la lecture. Tout comme l’univers et le décor dans lequel prend place l’histoire. Rien n’est laissé au hasard et tout y est à sa place ! Le récit est fluide et agréable et du coup, la lecture n’en est que plus simple.

J’ai été incroyablement touchée par le personnage de Qian et son histoire. C’est pour moi le personnage phare de l’histoire et celui que j’ai préféré. Ses sentiments sont purs et sincères et décris avec une telle intensité qu’il est impossible de rester indifférent à son sort.

Cependant, j’ai beaucoup moins accroché au personnage de Yi-Jie. Je l’ai trouvé beaucoup trop irritant à mon goût.

Autre point positif ! Avec Virginie Zurbuchen, ne vous attendez pas à des fins toutes tracées. Sur tous les romans d’elle que j’ai lus, toujours la fin m’a surprise. Si vous pensez à telle ou telle fin, soyez assurés que vous vous tromper ! L’auteur est passée maître dans l’art de nous surprendre !

En clair, ce livre reste un roman qui se lit très bien et fait passer un excellent moment de détente. Pour les amoureux des récits d’amour tendre et poétique, ce livre est fait pour vous.